Une filière économique pour construire un avenir durable
Quelques données sur tous les acteurs économiques qui interviennent pour la réussite du développement éolien en France et en Europe.
Fabrication, développement de projet, construction de parc, exploitation et maintenance, financement, …
…………… à rédiger ………..
Une réalité : comme pour toute activité économique, la filière éolienne est sujette à des disparitions, des fusions-acquisitions, des cessions, …, à une internationalisation des acteurs industriels et financiers, … Le schéma ci-dessous montre par exemple les principaux changements intervenus sur une courte période allant de 2016 à 2019. Il fait peu de doutes que ces mouvements convergent progressivement vers les grands groupes des « énergies conventionnelles (fossiles et nucléaire) » qui avaient jusque là laissé des petites sociétés « start-up » assumer les risques de défricher le terrain de notre avenir énergétique soutenable.
Est-ce la démonstration que, même après avoir misé pour un « monde d’après » majoritairement renouvelable, nous allons à moyen terme retomber sous la loi des très grands groupes énergétiques ? Le risque existe, notamment dans un pays comme le nôtre qui reste fasciné par les monopoles nationaux. Mais ce risque n’est pas inexorable, parce que les sites de production deviennent très nombreux, ils sont décentralisés et de puissance bien plus modeste : a priori un plus grand nombre d’opérateurs industriels et financiers – selon les choix stratégiques qu’ils se sont fixés – ont la possibilité de pérenniser leurs activités. Sans oublier que la décentralisation des moyens de production énergétique permet une réappropriation plus aisée par les citoyens eux-mêmes de ce bien commun essentiel à notre société : ils peuvent par exemple s’organiser en société coopérative d’investissement aux côtés de leurs collectivités locales.
Alors que cette démarche d’investissement collectif citoyen est une banalité au Danemark, en Allemagne, … il est certain qu’en France le retard est considérable. Parce que les nucléocrates (avec à leur tête le Corps des ingénieurs X-Mines) n’ont de cesse d’entraver l’essor de l’Intelligence énergétique, parce que les anti-éoliens, amplement nucléophiles, n’ont de cesse de décrédibiliser partout dans nos campagnes l’énergie éolienne à coup d’arguments fallacieux et de retarder l’essor éolien.
Ces opposants à l’éolien qui obtiennent parfois des compléments d’enquête publique (c’est-à-dire 3-4 années d’instruction supplémentaires) en invoquant une insuffisante démonstration des capacités financières du porteur de projet éolien. Il est vrai que ces braves gens, hauts fonctionnaires et châtelains ou résidents secondaires (voire tertiaires) dans nos espaces ruraux démontrent eux leurs époustouflantes « compétences d’analystes » économiques et financiers.
Par exemple en Haute-Marne, le couple Remouit/Ricour, sans la moindre honte face à la médiocrité de ses écrits, soumet fréquemment au commissaire-enquêteur de tel ou tel projet un document. Pour démontrer l’abomination qu’il faut avoir de la filière éolienne, ils infligent sur 173 pages indigestes leur analyse financière de l’entreprise pétitionnaire : ils intitulent ce travail « Prosopopée financière« , pour sûr que le mot « charabia » doit être un synonyme). Ce travail prétendument d’investigation n’est même pas digne d’un bac pro comptabilité qui rendrait sa copie avec plus d’exactitude et rigueur, avec plus de clarté dans les thèses développées et surtout qui tiendrait la route.
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